Vous qui lisez ce blog – et j’espère que vous n’êtes pas tous auteurs – vous avez peut-être entendu parler de ces séances où l’auteur – ou la locomautrice – se retrouve derrière une table couverte de sa production littéraire et attend le futur lecteur ou espérée lectrice qui sollicitera sa signature assortie d’un petit mot sur la page de titre.
C’est
en effet l’achat qui confère de la valeur au livre publié et tiré.
Ces
séances peuvent se dérouler en salon du livre en compagnie de confrères et
consœurs ou en librairie.
Je
me souviens de ma première séance à la maison de la presse d’une localité du
Tarn-et-Garonne. Ma première signature fut à l’adresse d’un fossoyeur à la retraite.
Ce détail augurait-il de l’avenir ? Sacré Diabolo pacte !
Je
me munis toujours d’un beau stylo, manière de signifier le respect que je porte
à mes éventuels lecteurs. Depuis, j’en suis revenue après avoir vu de simples
bics s’épuiser à la chaîne tandis que chômait mon bel outil.
Il
m’est même arrivé de prêter mon précieux stylo.
―
Puis-je vous l’emprunter pour faire un chèque ?
Bien
sûr, l’achat n’avait rien à voir avec l’un de mes livres.
―
Pouvez-vous garder mon caddy pendant que je fais les courses ?
C’était
dans une librairie aveyronnaise. J’ai veillé en gardant un œil sur une rangée
de poireaux. Rassurez-vous, personne ne m’a lancé des tomates.
Je
me souviens aussi de ma première dédicace improvisée en allemand. Elwig de l’Auberge Froide attirait
l’épouse d’un airbusien, d’une Japonaise employée au Bureau International du
Travail au salon du livre de Genève, de ma joie toujours renouvelée de
dédicacer Diabolo pacte, mon
thriller franco-allemand et ma saga de science-fiction, Poussière de sable, notamment pour un cadeau à un surnommé
« Jeep ».
Je
me souviens que lors d’un salon j’ai été saluée par un
―
Je vous ai vue à la télé.
Fameux
coup de pouce en effet.
Et
j’en viens au cœur de la question : qu’est-ce qui peut vous pousser à découvrir
un auteur dans un salon, mis à part les première et quatrième de
couverture ?
J’avoue
que je n’ai pas la réponse.
Si
vous en avez une ou plusieurs, je suis preneuse.
Salon du livre de Paris |