Le blog marque une pause entre Noël et Jour de l’An Je souffle enfin car il en faut du souffle pour pondre quelque chose de différent à chaque fois tout en parlant littérature, mais pas que, pour intéresser aussi les personnes raisonnables qui ne risquent pas leur plume sur le parchemin glissant d’un manuscrit portant l’ambition d’une publication.
Je
me suis retrouvée plus de quatre fois étalée sur la glace. Ne correspond pas à la ligne éditoriale… Les deux bras et les deux
jambes cassés. Mais ça c’est du passé et ce sera sûrement du futur.
Bilan
de l’An 2022. Au commencement étaient les restrictions, l’année s’amorçait
comme la précédente, sans salons, sans repas littéraire, sans dédicaces… Sauf
que fin janvier sort chez RrooyzZ éditions Poussière
de sable, Légendes ourdiniennes, après le 1er volet de ma saga
de SF : L’épopée euskalienne. 2
livres chez le même éditeur ! Je me réjouissais trop tôt.
Comme
un bonheur n’arrive jamais seul, début mars je reçois un message m’annonçant
que je fais partie des lauréats du concours organisé par les Arts Littéraires pour un recueil inédit
de mes poèmes de jeunesse, Mon opium est
dans mon cœur. Nirvana ! Sauf qu’avec le pass vaccinal toujours en
vigueur j’ignore si le 26 mars je pourrai recevoir mon prix.
Le
26 mars arrive (les élections aussi) et je reçois mon prix dans la bonne ville
de Saint-Orens-de-Gameville, portée par une houle d’émotions diverses : une
vie sociale retrouvée, la reconnaissance pour mes écrits (le concours est
anonyme), l’invitation à parler de mes Légendes
ourdiniennes. Des représentantes d’une maison d’édition sont présentes dans
la salle et me parlent à l’apéritif de leur façon de travailler les textes sélectionnés :
le gueuloir, comme Flaubert, mais pas au café et sans tabac. La démarche me
séduit car je passe mes propres romans au gueuloir et, des semaines après,
prend mon téléphone pour proposer mes poèmes. Point de poésie aux éditions Auzas mais des romans, plutôt
courts, et des nouvelles. C’est ainsi que je leur enverrai un recueil de mes
nouvelles et que celui-ci aura l’heur d’être agréé. Je vous en reparlerai.
Toujours
en quête d’un éditeur pour un roman (non SF) qui me tient à cœur, je surfe sur
la toile et tombe sur un éditeur de l’Hérault dont la démarche m’attire.
Las ! La fenêtre des manuscrits n’est ouverte que pour les rééditions de
romans parus à compte d’éditeur et libres de droit. L’occasion fait le larron
et je leur envoie Diabolo pacte, le
roman que tout candidat à l’édition devrait avoir lu. Je reçois une réponse
positive pour une réédition avant le 31 mai 2023.
Entre
temps, je dédicace ma saga de science-fiction sur laquelle je mets le paquet.
Je suis surprise par l’intérêt qu’elle peut susciter alors qu’il est plus aisé
d’écouler du polar ou de la romance.
Tout
irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si… Si la covid et les
restrictions n’avaient eu raison de la pugnacité de RroyzZ éditions. Clé sous
la porte au 31 décembre et je me casse le nez pour la publication des deux
derniers volets de ma tétralogie, Poussière
de sable. Alors que j’avais réécrit le n°3 et que j’étais sur le 4, la
nouvelle me scie les deux bras et je stoppe net.
Depuis
peu, j’ai repris le travail avec 3 options : m’autoéditer, trouver un
éditeur qui publie la suite ou bien rassembler le tout dans un opus one shut.
Côté
roman, pour la première fois, je n’ai pas signé ni négocié le contrat qu’on me
proposait, optant pour un travail de réécriture quant au dénouement et de
meilleures conditions de publication et de diffusion. Ai-je eu raison, ai-je eu
tort ? C’est un pari. 2023 tranchera.
En
attendant, voici agenda
2023.
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