Ce que j'écris, pourquoi, pour qui et les surprises de mon parcours littéraire

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vendredi 8 avril 2022

Diabolo pacte, un antidépresseur culturel pas encore tombé dans le domaine public

 Nicolas Grondin, mon éditeur de l’Arganier parle bigrement bien de Diabolo pacte, mon premier roman publié et qui a fait l’effet, à sa sortie, d’un antidépresseur culturel sans effets secondaires.

 Esgourdez bien, braves gens : « Cette comédie burlesque dans le petit monde de l’édition ressemble à du Monty Python joué par le Splendid, avec Balasko en mégère non approvoisée… et plus fine qu’on pourrait le croire !

En dépit de sa disgrâce physique, Garin Bressol, éditeur en vue de la prestigieuse maison 1515, collectionne les succès de librairie et d’alcôve. Son secret : une fronde diabolique qui lui donne le pouvoir de décaniller impunément ses adversaires.

Tout se détraque lorsque Marilyn – qui a vendu son âme au diable contre une jeunesse éternelle et pulpeuse – se fait embaucher comme comptable, car elle se consume pour l’écrivain vedette de la maison : le superbe Antoine Maurier, auteur de science-fiction et… homosexuel.

Momentanément en panne d’inspiration, Maurier se perd dans les arcanes d’une autobiographie secrète et tourmentée… que dérobe Marylin. Pour sortir de l’impasse, elle veut en effet réintégrer le cour ordinaire du temps. Satan accepte le marché en échange d’une âme innocente. Marilyn imagine alors un pacte à double détente : elle persuade Antoine Maurier de passer à la concurrence, puis annonce à Garin Bressol une faillite imminente avant de lui livrer la recette infaillible du best-seller : publier l’œuvre du premier venu qui acceptera de vendre son âme au diable pour être édité. Tous les postulants prennent leurs jambes à leur cou. Sauf une, la pire : Josette Gougeard. Caricature de la ménagère de plus de 50 ans, elle met en cause dans ses Mémoires d’une jeune fille plumée la moralité du ministre de l’Éducation nationale, parangon de vertu militant contre l’avortement, le PACS, le mariage homosexuel…Garez vos miches, y’a une Tatie Danièle qu’est de sortie ! »

 Citation : Elle habitait une HLM de la cité Champagne. En voilà un nom magique qui faisait rêver le peuple pour pas cher Cité Kronembourg lui serait allé comme un gant parce que pour y picoler, on y picolait du moins noble et du meilleur marché. On n’y sabrait pas le Dom Pérignon à tour de bras mais derrière les portes en aggloméré plus d’un étaient capables de décapsuler avec les dents lorsqu’ils étaient trop bourrés pour mettre l’œil ou la main sur l’ouvre-bouteille.

Diabolo pacte n’a plus de maison d’édition ni de distributeur. Restent encore des exemplaires. rière de me contacter par messagerie : candatclaudine428@gmail.com


Diabolo pacte à Paris
Diabolo pacte à la campagne (Tarascon-sur-Ariège)




jeudi 24 mars 2022

Diabolo pacte, premier roman ? Pas si simple

Mon premier (roman publié) est mon deuxième (roman écrit). Ma carrière (dur, dur, je casse des cailloux pour voir un petit bout de ciel) ressemble à une charade, à un puzzle dont il faut remettre les pièces en ordre. Donc revenons à la fin du premier épisode : Poussière de sable, un monument de science-fiction en 5 parties valant son poids de papier, prend son envol via la poste vers les éditeurs : non, c’est non, voilà ce que je reçois en retour. Je suis blessée sous la mitraille mais, sous le dolman trempé d’encre sanglante, la hussarde des Lettres palpite encore, se lève et s’écrie parmi les fins de non-recevoir (on a le pont d’Arcole qu’on peut) : Non, non, non, la bataille est perdue mais pas la guerre, je change mon fusil d’épaule et l’arme de munitions irrésistibles.

En effet, je vais leur donner du commercial, une idée si simple que personne n’y aura pensé : un éditeur fait le pari de publier le premier inconnu venu qui accepte de vendre son âme au diable et c’est l’imbittable Josette Gougeard qui signe.

Nous sommes en août 2005. Je raconte l’histoire à un ami : il se marre. Et j’écris, j’écris un livre sur les livres, sur les écrivains, sur l’ambition, sur la société, sublimant mon échec au travers de Josette Gougeard et d’Antoine Maurier, un auteur de SF qui accède au succès. Je l’intitule Diabolo pacte et le place sous le signe de la lame XV du tarot divinatoire, le Diable. Personne ne sait que j’écris, à part mes parents, Jean-Paul, mon équipier cyclotouriste, et Éric, mon bêta-lecteur de SF. Je mets un point final que j’ignore provisoire et suis les conseils selon lesquels il serait indispensable de se faire des relations avant de se lancer dans la phase commerciale. Un soir de décembre, je me rends à la remise d’un prix littéraire dans les locaux de ce qui est encore la CRAM de Midi-Pyrénées en attendant la CARSAT. Quant à l’Occitanie, le nom est alors enveloppé de brumes cathares épargnées des spots de la  technocratie bruxelloise des grandes régions. Donc, je mets les pieds dans ce qui n’est pas encore la CARSAT. En toute innocence. L’écrivain primé m’y attend. Il s’appelle Jean-Claude Ponçon et sera mon parrain littéraire. Je vous le présenterai vendredi prochain.

Tarot divinatoire



Du coq à l’âne

Tel est le destin de ce blog d’être alimenté pour ne pas mourir d’inanition. Qui plus est, pas avec n’importe quoi, sous peine d’être frappé...