Ce que j'écris, pourquoi, pour qui et les surprises de mon parcours littéraire

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mercredi 24 mai 2023

Y a pas photo

Aujourd’hui je n’écrirai pas sur le fond, à savoir sur le sens ou le contenu de mes livres, je me contenterai d’effleurer la surface, de tirer à moi mes premières de couverture. Mes, façon de parler : mes couvertures sont le fruit du talent de mes différents éditeurs, mis à part le cas particulier de Coup de grain (pour en savoir plus, cliquer).

Je vais encore enfoncer une porte ouverte. La couverture constituerait l’aimant indispensable, capable de capter le regard et l’intérêt du futur lecteur. Attractive et porteuse de sens, arborant le titre et le nom de l’auteur, elle serait, en quelque sorte, le pitch en images.

Prenons un cas qui m’intéresse au plus haut point : le mien et celui de mon premier roman, Diabolo pacte, paru fin août 2009. Les couvertures de mon éditeur n’étaient pas hautes en couleurs : jaune avec un liseré rouge avec la mention facéties pour la collection du même nom. En son centre, une caricature de Boll en noir et blanc : celle de Josette Gougeard, caricature de la ménagère de plus de 50 ans. Ce type de couverture, sobre, conférait son identité à la maison d’édition. Mon nom était inconnu au bataillon, contrairement aux auteurs publiés notamment dans la prestigieuse collection blanche de Gallimard. Or, Diabolo pacte reçoit un prix littéraire à sa sortie et il est retiré… avec le bandeau du prix intégré à la couverture. Quelle fierté ! Qui ne dure guère, car la maison boit le bouillon et je retourne à ma galère. Nous sommes début 2011.

Août 2022, je tombe par hasard sur la fenêtre d’un éditeur demandeur de romans libres de droit publiés à compte d’éditeur. L’occasion faisant le larron, j’envoie Diabolo pacte. Bingo ! Il ressuscite sous une nouvelle peau, colorée en diable. Le choix de Valentine Flork, la graphiste des éditions d’Avallon sont à l’opposé. Au placard, Josette Gougeard. Marylin (toute ressemblance avec Norma Jean est volontaire) crève l’écran. Derrière sa blondeur lumineuse, se profile, dans le reflet du miroir, le profil obscur du Prince de ce Monde. Ah ! Que je ris !

En quels termes mes interviewers de la radio vont-ils décrire la couverture de mon Diabolo pacte nouvelle cuvée ? Quel sera son pouvoir d’attraction en librairie et dans les salons ?

La première réponse tombera le 7 juin. Pour en savoir plus, cliquer sur mon actualité.



Du coq à l’âne

Tel est le destin de ce blog d’être alimenté pour ne pas mourir d’inanition. Qui plus est, pas avec n’importe quoi, sous peine d’être frappé...