Ce que j'écris, pourquoi, pour qui et les surprises de mon parcours littéraire

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dimanche 5 janvier 2025

Inventaire secret

Voici à présent la partie secrète du bilan, territoire où je ne me suis encore jamais aventurée. Porter à la connaissance du public des livres inachevés ou en quête d’éditeur pourrait me porter malheur. Néanmoins les galères que j’ai traversées tendent à démontrer que la discrétion ne m’a pas toujours porté chance.

Levons donc le voile d’un geste intrépide !

2023 et 2024 furent les années où des textes achevés depuis longtemps ont enfin accédé à la publication : la réédition de Diabolo pacte, la parution chez Auzas de dix nouvelles écrites au fil des ans : Coup de grain, et le recueil de mes poèmes de jeunesse, Mon opium est dans mon cœur. À croire que je ne faisais que dans le recyclage. Pour une cyclo, c’est fastoche.

Or, dans mon arrière-boutique de fictionnaire, tandis que j’étalais au grand jour des créations parfois ceintes du rouge d’une récompense littéraire, je peaufinais dans l’ombre des fictions en quête d’éditeurs.

De ce point de vue, on peut dire que j’ai de la marge car j’ai achevé la suite et fin de ma saga de science-fiction, Poussière de sable, et un roman de SF, Cascadeurs du temps. Le tout en bêta-lecture. Mon bêta-lecteur avance lentement mais, j’ose espérer, sûrement.

J’ai envoyé aux éditeurs spécialisés en textes courts un recueil de contes germains fantastiques. Franchira-t-il la barre ? Rien n’est moins sûr tant elle est haute (la barre).

Des années durant, j’ai travaillé à l’écriture d’un roman d’éducation retraçant l’enfance et la jeunesse d’un patricien génois contraint à l’exil et qui, après moult péripéties en mer et à travers l’Espagne, parvient à Lisbonne la veille du tremblement de terre de 1755. À mes yeux une traversée des Lumières en Europe du Sud. 100 fois j’ai réécrit le dénouement. J’étais en quête d’une maison française diffusée et distribuée. J’ai même refusé une proposition de publication. En septembre tombe la proposition d’un éditeur parisien pour 2026. Cela peut sembler lointain, mais le temps éditorial est long et 2025 s’annonce économiquement bien pourri.

J’ai également écrit un autre thriller franco-allemand dont le fil rouge est la psychogénéalogie et qui est en bêta-lecture.

Enfin, je me suis attaquée à une saga retraçant l’histoire de mes arrière-grands-parents, laquelle débute en Haute-Soule. Afin de mieux entrer dans la peau de mes personnages basques, notamment mes trisaïeuls que je n’ai pas connus, j’apprends leur langue, cet euskara si différent des langues indo-européennes, tant ma grand-mère maternelle m’a transmis la fierté de ses origines.

Quant à la poésie, après un exil interminable, j’y suis revenue avec une inspiration et un style différents. En attendant de lancer un nouveau recueil, je partage de temps à autre un poème sur Facebook. Le dernier parle de père Noël. Cette année, je lui ai commandé plein de nouveaux lecteurs et de beaux contrats.

 

Lisbonne en 1755

dimanche 22 décembre 2024

Inventaire 2024

Avant la trêve des confiseurs, il est temps de faire le bilan.

Je débute l’année avec plusieurs flèches à mon arc de locaumautrice : toujours mon thriller, Elwig de l'Auberge Froide, en piste après 10 ans, et 2 nouveautés, Diabolo pacte, le ressuscité, et Coup de grain, recueil de nouvelles bénéficiant de retours de lecture enthousiastes. Diabolo pacte est retiré par mon éditeur avec bandeau intégré du premier prix du roman de l’Académie des Livres de Toulouse, ce qui lui donne de la gueule.

Alors que je traîne derrière moi des années de séances de dédicaces plutôt mornes, dépourvue des aptitudes des bateleurs de foire, incapable de communiquer dans la vraie vie (c’est pas pour rien que j’écris !), je me fouette et opère une métamorphose qui me délivre du cafard (Kafka sort de ce corps) : je souris pendant des heures et aborde mon public, ce qui marche. Diable !

2024 sera aussi l’année de la poésie : j’adresse le recueil de mes poèmes de jeunesse, Mon opium est dans mon coeur, aux éditions Il est Midi, et j’ai le bonheur d’être acceptée. Comble de la satisfaction, un tableau de mon père, Manuel Candat, illustre la couverture. S’il est indéniable que la poésie se vend mal, il reste cependant des amateurs. Au mois de novembre, conviée par une amie, je participe à un récital dans le cadre du Festival de la Beauté sous l’égide de la Diaconie. Je lis sur les visages que le public accroche à mes vers.

Forte d’une belle chronique de Michel Dargel dans Intramuros et du premier prix de poésie remis le 13 décembre par l’Académie des Livres de Toulouse, je continue à prospecter pour donner des lectures de mes poèmes. Si vous avez des pistes, n’hésitez pas à me contacter.

Parallèlement, j’écris une poésie différente de celle de ma jeunesse. De temps en temps, je partage un poème sur les réseaux en attendant qu’elle ait assez d’épaisseur pour constituer un recueil.

Fin de la première partie du bilan. La deuxième vous révèlera quelques secrets. Je vous laisse donc sur votre faim.



La bosse du commerce

Un sujet qui intéressera les auteurs exposant leurs œuvres dans les salons du livre, tous avides qu’un de leurs titres trouve preneur. Vous ...