Avant la trêve des confiseurs, il est temps de faire le bilan.
Je
débute l’année avec plusieurs flèches à mon arc de locaumautrice :
toujours mon thriller, Elwig
de l'Auberge Froide, en piste après 10 ans, et 2 nouveautés, Diabolo
pacte, le ressuscité, et Coup
de grain, recueil de nouvelles bénéficiant de retours de lecture
enthousiastes. Diabolo pacte est
retiré par mon éditeur avec bandeau intégré du premier prix du roman de
l’Académie des Livres de Toulouse, ce qui lui donne de la gueule.
Alors
que je traîne derrière moi des années de séances de dédicaces plutôt mornes,
dépourvue des aptitudes des bateleurs de foire, incapable de communiquer dans
la vraie vie (c’est pas pour rien que j’écris !), je me fouette et opère
une métamorphose qui me délivre du
cafard (Kafka sort de ce corps) : je souris pendant des heures et aborde
mon public, ce qui marche. Diable !
2024
sera aussi l’année de la poésie : j’adresse le recueil de mes poèmes de
jeunesse, Mon
opium est dans mon coeur, aux éditions
Il est Midi, et j’ai le bonheur d’être acceptée. Comble de la satisfaction,
un tableau de mon père, Manuel
Candat, illustre la couverture. S’il est indéniable que la poésie se vend
mal, il reste cependant des amateurs. Au mois de novembre, conviée par une
amie, je participe à un récital dans le cadre du Festival de la Beauté sous
l’égide de la Diaconie. Je lis sur les visages que le public accroche à mes
vers.
Forte
d’une belle chronique de Michel Dargel dans Intramuros et du premier prix de
poésie remis le 13 décembre par l’Académie des Livres de Toulouse, je continue
à prospecter pour donner des lectures de mes poèmes. Si vous avez des
pistes, n’hésitez pas à me contacter.
Parallèlement,
j’écris une poésie différente de celle de ma jeunesse. De temps en temps, je
partage un poème sur les réseaux en attendant qu’elle ait assez d’épaisseur
pour constituer un recueil.
Fin
de la première partie du bilan. La deuxième vous révèlera quelques secrets. Je
vous laisse donc sur votre faim.
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