Ce que j'écris, pourquoi, pour qui et les surprises de mon parcours littéraire

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mercredi 16 juillet 2025

Les Armstrong de la littérature

Des Armstrong il en pousse pléthore aux USA. Comme on dit chez nous, il n’y a pas qu’un âne qui s’appelle Martin.

Parmi la foultitude de Armstrong, deux se détachent du lot, voire du peloton. Le premier, Neil de son prénom, est le premier astronaute à avoir posé le pied sur la lune et réalisé le rêve de Jules Verne (De la terre à la lune), H.G. Wells (Les Premiers Hommes dans la Lune), Georges Méliès (Voyage dans la Lune). Jules en a rêvé en 1865, Neil l’a fait en 1969. Comme dans Tintin, on a marché sur la lune.

Le deuxième Armstrong escaladait sur son vélo les grands cols à la vitesse d’une fusée, laissant sur place ses malheureux poursuivants. Cet Arsmtrong-là se prénommait Lance et, sept années durant, assomma la plus grande course cycliste de la planète Terre, à savoir le Tour de France, et par la même occasion les téléspectateurs. Lance était fort, invincible mais propre. Jusqu’à l’heure de la révélation : dopé et suspecté de dopage mécanique. Dans ce cas ce n’est pas le coureur qui est chargé mais sa monture, en l’occurrence d’un petit moteur bien caché. Il a fallu des années pour déboulonner le tricheur de son piédestal de champion !

Mais pourquoi je vous parle de ces deux Américains ? Quel rapport avec le sujet principal de ce blog, la littérature ?

Un écrivain peut-il être dopé, inspiré par les Paradis artificiels, quand il épanche ses rêves, ses souffrances, ses réflexions sur le page, celle-ci fût-elle de pixels ? Les mots lui sortent des tripes. Est-il publié ou non ? Est-il bankable ou non ? Est-il goncourable ou non ? Il l’ignore mais est en pleine conscience qu’au moment décrire c’est son sang d’encre qui imbibe le papier. La création le rend euphorique : il marche sur les nuages, il fait des bonds sur la lune. Il est NEIL.

Lance, quant à lui, remise de temps à autre le vélo au garage pour se consacrer à l’ambition de toute une vie : l’écriture. Lance est moderne, moins borné que ces écrivains besogneux qui cent fois sur le métier remettent leur ouvrage. Qui se crèvent à travailler l’incipit et la fin, vivent dans la peau de leurs personnages, cisèlent chaque phrase, bref se décarcassent sans savoir si le produit de leur enthousiasme trouvera un éditeur puis des lecteurs.

Alors que Lance, lui, a trouvé la solution qui lui évite bien des affres et lui permet de sortir le vélo plutôt que de rester coincé devant une page blanche ou un écran. Lance fait appel à son nègre virtuel qui n’aura jamais l’idée de le traîner devant les tribunaux : l’intelligence artificielle. Y a qu’à lui demander, elle va pomper partout et pondre quelque chose.

Mais où est le plaisir de la création ? Que ressent-on quand on décroche un titre en trichant ? Je l’ignore, car je ne me suis jamais dopée pour obtenir mes 5 brevets cyclo-montagnards français dans les 5 massifs.

Quant à mes six livres, bientôt sept, ils sont garantis sans IA et sans édulcorant.

Sur les hauteurs de Montgiscard (31)


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