Ce que j'écris, pourquoi, pour qui et les surprises de mon parcours littéraire

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jeudi 19 mai 2022

Eva Kopp, des sourires et des lettres

 Après Nathalie Glévarec et François Aronsohn, j’ai eu la chance de faire la connaissance d’Eva Kopp, écrivain pour les grands et les petits, animatrice radio, chroniqueuse, scénariste, j’en oublie sûrement. C’est qu’elle a plus d’une corde à son arc. C’était le 5 mai 2018 dans un salon du livre au centre de Toulouse. Eva, dont le 1er roman, L’enfant du tsunami, était sorti à Genève chez le même éditeur que le mien m’a demandé de lui dédicacer Elwig de l’Auberge Froide, en m’apprenant que les auteurs publiés à compte d’éditeur se comptaient sur une main de menuisier ayant abusé de la scie circulaire : 1 sur 3000. D’origine alsacienne, Elwig a dégusté mon thriller franco-allemand dont l’histoire débute en pleine canicule à la morgue de Toulouse.

Nous nous retrouvons en décembre pour une dédicace à la librairie L'Exemplaire. C’est Eva qui a suggéré à Peggy de m’inviter. Poussière de sable, l’épopée euskalienne vient de sortir et trouve ses premiers lecteurs.

En ce qui concerne la vie hors les livres, Eva et moi nous situons à l’opposé : son bébé devient un petit garçon, ma vieille mère développe déjà les symptômes du cancer sanguin qui devait l’emporter dans sept mois. Bien sûr, j’ignore à quel point la situation est grave, voire désespérée. Il ne sera plus question pour de longs mois de la promotion du premier volet de mon opus de science-fiction. Eva, qui l’a lu, souhaite m’interviewer pour Toulouscope. J’en suis fière car, elle m’avoue que, n’étant pas une addict de SF, mes aliens ont réussi à la captiver. Mais je n’ai pas le cœur à me pencher sur la littérature. J’ai cessé de flipper sur les ventes et le sort des manuscrits qui dorment dans le disque dur de mon ordi. Je suis la fille d’une mère atteinte d’une maladie mortelle.

Au mois de juillet, me voilà orpheline. Mais, comme dit Paul Valéry, Le vent se lève, il faut tenter de vivre. Je reviens vers la littérature, d’autant plus que Maman n’aurait pas souhaité que je jette l’éponge et que L’épopée euskalienne lui est dédiée. Je reviens vers Eva. Je peine à fournir des photos. Et l’article paraît : https://www.toulouscope.fr/toulouse-a-du-talent/embarquement-immediat-pour-poussiere-de-sable-lepopee-euskalienne-le-roman-science-fiction-de-la-toulousaine-claudine-caudat/

Depuis, j’ai eu le plaisir de lire le 2ème roman d’Eva, Celle qui dérange.

J’espère que nous nous croiserons encore.

Eva Kopp


Le réel, y a que ça de vrai !

Fictionnaire de l’écriture, j’ai débuté par des histoires absurdes que presque personne n’a lues pour la simple raison qu’elles sont demeuré...