Après Nathalie Glévarec et François Aronsohn, j’ai eu la chance de faire la connaissance d’Eva Kopp, écrivain pour les grands et les petits, animatrice radio, chroniqueuse, scénariste, j’en oublie sûrement. C’est qu’elle a plus d’une corde à son arc. C’était le 5 mai 2018 dans un salon du livre au centre de Toulouse. Eva, dont le 1er roman, L’enfant du tsunami, était sorti à Genève chez le même éditeur que le mien m’a demandé de lui dédicacer Elwig de l’Auberge Froide, en m’apprenant que les auteurs publiés à compte d’éditeur se comptaient sur une main de menuisier ayant abusé de la scie circulaire : 1 sur 3000. D’origine alsacienne, Elwig a dégusté mon thriller franco-allemand dont l’histoire débute en pleine canicule à la morgue de Toulouse.
Nous
nous retrouvons en décembre pour une dédicace à la librairie L'Exemplaire. C’est Eva qui a
suggéré à Peggy de m’inviter. Poussière
de sable, l’épopée euskalienne vient de sortir et trouve ses premiers
lecteurs.
En
ce qui concerne la vie hors les livres, Eva et moi nous situons à
l’opposé : son bébé devient un petit garçon, ma vieille mère développe
déjà les symptômes du cancer sanguin qui devait l’emporter dans sept mois. Bien
sûr, j’ignore à quel point la situation est grave, voire désespérée. Il ne sera
plus question pour de longs mois de la promotion du premier volet de mon opus
de science-fiction. Eva, qui l’a lu, souhaite m’interviewer pour Toulouscope.
J’en suis fière car, elle m’avoue que, n’étant pas une addict de SF, mes aliens
ont réussi à la captiver. Mais je n’ai pas le cœur à me pencher sur la
littérature. J’ai cessé de flipper sur les ventes et le sort des manuscrits qui
dorment dans le disque dur de mon ordi. Je suis la fille d’une mère atteinte
d’une maladie mortelle.
Au
mois de juillet, me voilà orpheline. Mais, comme dit Paul Valéry, Le vent se lève, il faut tenter de vivre.
Je reviens vers la littérature, d’autant plus que Maman n’aurait pas souhaité
que je jette l’éponge et que L’épopée
euskalienne lui est dédiée. Je reviens vers Eva. Je peine à fournir des
photos. Et l’article paraît : https://www.toulouscope.fr/toulouse-a-du-talent/embarquement-immediat-pour-poussiere-de-sable-lepopee-euskalienne-le-roman-science-fiction-de-la-toulousaine-claudine-caudat/
Depuis,
j’ai eu le plaisir de lire le 2ème roman d’Eva, Celle qui dérange.
J’espère
que nous nous croiserons encore.
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Eva Kopp |