Aujourd’hui je n’écrirai pas sur le fond, à savoir sur le sens ou le contenu de mes livres, je me contenterai d’effleurer la surface, de tirer à moi mes premières de couverture. Mes, façon de parler : mes couvertures sont le fruit du talent de mes différents éditeurs, mis à part le cas particulier de Coup de grain (pour en savoir plus, cliquer).
Je
vais encore enfoncer une porte ouverte. La couverture constituerait l’aimant
indispensable, capable de capter le regard et l’intérêt du futur lecteur.
Attractive et porteuse de sens, arborant le titre et le nom de l’auteur, elle
serait, en quelque sorte, le pitch en images.
Prenons
un cas qui m’intéresse au plus haut point : le mien et celui de mon
premier roman, Diabolo pacte, paru
fin août 2009. Les couvertures de mon éditeur n’étaient pas hautes en
couleurs : jaune avec un liseré rouge avec la mention facéties pour la collection du même nom. En son centre, une
caricature de Boll en noir et blanc : celle de Josette Gougeard, caricature de la ménagère de plus de 50 ans. Ce
type de couverture, sobre, conférait son identité à la maison d’édition. Mon
nom était inconnu au bataillon, contrairement aux auteurs publiés notamment
dans la prestigieuse collection blanche de Gallimard. Or, Diabolo pacte reçoit un prix littéraire à sa sortie et il est
retiré… avec le bandeau du prix intégré à la couverture. Quelle fierté !
Qui ne dure guère, car la maison boit le bouillon et je retourne à ma galère.
Nous sommes début 2011.
Août
2022, je tombe par hasard sur la fenêtre d’un éditeur demandeur de romans libres
de droit publiés à compte d’éditeur. L’occasion faisant le larron, j’envoie Diabolo pacte. Bingo ! Il
ressuscite sous une nouvelle peau, colorée en diable. Le choix de Valentine
Flork, la graphiste des éditions d’Avallon sont à l’opposé. Au placard, Josette Gougeard. Marylin (toute
ressemblance avec Norma Jean est volontaire) crève l’écran. Derrière sa
blondeur lumineuse, se profile, dans le reflet du miroir, le profil obscur du
Prince de ce Monde. Ah ! Que je
ris !
En
quels termes mes interviewers de la radio vont-ils décrire la couverture de mon
Diabolo pacte nouvelle cuvée ?
Quel sera son pouvoir d’attraction en librairie et dans les salons ?
La
première réponse tombera le 7 juin. Pour en savoir plus, cliquer sur mon actualité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire