Ce que j'écris, pourquoi, pour qui et les surprises de mon parcours littéraire

jeudi 10 février 2022

Mon genre : romancière

Le siècle touchait à sa fin et l’idée m’a prise comme un coup de bâton : écrire un roman pour le publier à compte d’éditeur. N’ayant écrit jusqu’alors que de la poésie ou du court, je me trouvais au pied du mur, un mur qui me paraissait d’autant plus monumental que mon inspiration me poussait vers une histoire de choc culturel vécue par des extraterrestres. J’ignorais alors le terme de space opéra mais avais conscience qu’il fallait que ça tienne debout et intéresse des lecteurs humains.

Un ami, qui devait devenir mon bêtalecteur, m’a procuré un vieil ordinateur et j’ai commencé à pianoter : Untzi plana lentement au-dessus de l’astronef avant de se glisser la tête la première à travers le verre irisé ; c’est à peine si son plongeon avait froissé ses ailes d’euskalien… Mes Euskaliens étant en quête de silice fluidique, le titre s’est imposé : Poussière de sable. Au bout de 5 ans, au printemps, j’ai imprimé et broché les 2 pavés constitutifs de mon premier opus et les ai expédiés par la poste à divers éditeurs. En retour, rafale de lettres de refus. Au mois d’août je décide de changer mon fusil d’épaule et de sublimer mon échec. Je commence Diabolo pacte, un roman humoristique sur le monde de l’édition avec, pour héros l’impayable Josette Gougeard et le sublime Antoine Maurier dont la SF conquiert l’univers. Des péripéties plus tard, Diabolo pacte trouve un éditeur et, alors que je suis plongée dans la relecture des épreuves, que trouvé-je dans ma boîte aux lettres ? Eh bien, la réponse plus que tardive d’un éditeur spécialisé qui trouve Poussière de sable original et novateur et me donne des pistes de réécriture. Je garde précieusement ce courrier qui m’encourage, deux romans plus tard, à remettre sur le métier ma première tentative romanesque. Je scinde Poussière de sable en 4 volets qui peuvent se lire indépendamment les uns des autres, ce qui me permet d’épaissir les personnages et d’approfondir les points que je me fais un plaisir de creuser. J’envoie le n° 1, L’épopée euskalienne, à la conquête des éditeurs et signe avec Emmanuel Millet de Rroyzz éditions qui me sollicite pour la suite, Légendes ourdiniennes. J’espère bien vous faire découvrir les 3ème et 4ème volets dans un avenir plus ou moins proche puisque la réécriture du n° 3 est près d’aboutir. 

Claudine Candat et Poussière de sable


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