L’année touche à sa fin. Pour que vous fassiez une idée des crédits et débits de l’année dans mon escarcelle d’auteur (auteurice escagasse mon oreille et, pour être complète, je devrais dire au féminin romancière et poétesse) donc afin de soupeser mon escarcelle littéraire, il convient de se souvenir du bilan de l’année passée. Un clic, et vous y êtes : https://claudine-candat-romanciere.blogspot.com/2025/01/inventaire-secret.html.
Finalement,
mon roman historique, Lisbonne avait
raison, qui devait d’abord paraître en 2026 pour être avancé en 2025, sortira
en librairie le 23 janvier.
Je
ne résiste pas à la tentation de dévoiler sa 1ère de couverture.
En
janvier, j’ai signé le contrat et la publication de ce roman, que j’ai peaufiné
dix années durant, m’aura occupée mentalement d’un bout de l’année à l’autre.
Et ce n’est pas fini !
Après
avoir reçu en septembre le premier prix de poésie des Gourmets de Lettres pour Mon opium est dans mon cœur, recueil
déjà titulaire de deux prix, je me suis rendu compte que depuis 2022 j’avais
reçu un prix chaque année : en 2022, de la part des Arts Littéraires pour
mon recueil encore inédit, en 2023 le premier prix du roman de l’Académie des
Livres de Toulouse pour Diabolo pacte
et, de la même académie, le premier prix de poésie 2024.
Côté création, j’écris toujours de la poésie que découvre
goutte à goutte mes amis du Gué
Semoir, club de poètes toulousains animé par le poète franco-suédois,
Svante Svahnström qui compose dans les 2 langues :
Côté
roman, j’ai commencé la rédaction d’une saga familiale à partir de l’histoire
de mon arrière-grand-mère basquaise née en 1872 qui quittera sa patrie
souletine pour voyager, accablée de chagrin à la mort de son fiancé basque et
militaire et, pour finir, tuberculeux. Après avoir essayé le couvent, elle
larguera les amarres et fera escale à Toulouse. À plus de trente-cinq ans, elle
s’éprend d’un peintre-décorateur de dix ans son cadet, mon arrière-grand-père. À
trente-huit ans, ignorant sa grossesse, elle donne naissance à une petite
prématurée, ma grand-mère qui recevra sur ses lèvres le baptême basque :
ail et jurançon. Bien sûr, sachant peu de choses, force m’est de romancer et de
ressusciter ces ancêtres en leur offrant des vies qu’ils n’auront pas vécues. Je
remonte d’ailleurs plus avant dans le temps pour épouser les thèmes de la
contrebande de guerre, de l’insoumission à l’armée et de l’émigration aux
Amériques, sans oublier l’école de la IIIème république et ses
multiples assauts contre la langue, l’euskara
par laquelle les Basques se définissent.
D’ailleurs,
depuis octobre 2024, j’apprends cette langue géniale, non indo-européenne, avec
l’association Denak Bat
où je me suis fait des amis, et notamment une amie qui se reconnaîtra si elle
lit cet article.
Je
poursuis ma quête de salons du livre et de dédicaces pour 2026. Si vous êtes
organisateur ou libraire, n’hésitez pas à me contacter. Et à l’année
prochaine !
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