Puisque nous sommes dans les prix, continuons sur la lancée avec le recueil 3 fois primé, Mon opium est dans mon cœur (https://claudine-candat-romanciere.blogspot.com/p/mon-opium-est-dans-mon-cur-poesie.html).
Je ne vais pas vous parler de la réception de ces prix, de la
joie de monter sur l’estrade et de recevoir son diplôme et les bandeaux rouges
qui vont avec.
Le
recueil de mes poèmes de jeunesse a d’abord été primé en tant qu’inédit par les
Arts Littéraires de Saint-Orens-de-Gameville. C’était en mars 2022 et ce qui
m’a décidé de concourir dans la catégorie poésie l’année d’avant c’est
l’absence de manifestations littéraires ou une participation conditionnée à la
production d’un pass d’abord sanitaire puis vaccinal. N’ayant pas l’intention,
en plus de la rédaction d’auto-attestations débiles, de montrer un QR code à un
vigile ou à un quelconque citoyen faisant fonction de, je me suis donc
abstenue. J’ai mis à profit mon retrait de tout salon et séance de dédicaces
pour bâtir mon blog de brique et de broc.
Donc,
je concours, je reçois en mars la liste des lauréats et j’ai l’immense surprise
de lire mon nom avec une mention spéciale du jury de poésie. Le premier prix
est remporté par Nathalie
Vincent-Arnaud.
Je
suis fort logiquement invitée à la remise des prix, au cocktail et au dîner. Un
hic : le pass est toujours obligatoire bien qu’il apparaisse à présent que
le vaccin n’empêche ni l’infection ni la transmission. Finalement, je réserve
ma place au repas tout en dépêchant le compagnon de chacun de mes livres pour
me représenter à la remise des prix. Peu avant la date, l’étau se desserre, les
portes sont grandes ouvertes. Je retrouve le bonheur de circuler et de
converser, un verre à la main, parmi mes semblables.
Et
c’est ce soir-là que je trinquerai avec une représentante de la future maison
d’édition de mon recueil de nouvelles, Coup
de grain.
Et
en 2025, la lauréate de 2022, Nathalie Vincent-Arnaud sera jurée au prix de
poésie des Gourmets de Lettres, le dernier en date reçu par Mon opium est dans mon cœur.
Comme
quoi la vie peut-être un roman et apporter de bonnes nouvelles. Quant à la
poésie, elle est semblable à l’oiseau qui prend son envol, quelle que soit la
solidité de la branche. Moins la piste d’envol est sûre, plus l’envie et le
besoin de la quitter se fait pressant. Peut-être. Bon, je voulais vous parler
autre chose quant à ma poésie. Ce sera pour 2026 car dans le prochain je ferai
le bilan de l’année.
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| Les lauréats 2025 au pied de l'hôtel d'Assézat |

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