quand on est éditeur, et ce vis-à-vis des personnes qui achètent des livres. Certes, on peut objecter que ça coûte du temps et coûte de l’argent, surtout quand on fait appel à un correcteur non bénévole, de faire éplucher une œuvre sélectionnée pour la publication. Néanmoins, faire reposer le résultat uniquement sur les épaules de l’auteur est un pari audacieux.
Il
m’est arrivé de relever au cours de mes lectures des changements de prénom ou
de couleur de cheveux pour un même personnage et même découvert un manchot de
guerre qui recouvrait son bras quelques pages plus loin.
Personnellement
je relis mes textes que j’ai préalablement passés au gueuloir, afin de chasser
coquilles, fautes d’orthographes et incohérences. C’est systématique mais il en
reste toujours.
Donc,
venant de signer 2 contrats d’édition, je suis ravie de constater qu’un travail
de correction est engagé par ces 2 maisons, travail auquel je collabore et où
j’ai mon mot à dire.
Diabolo pacte est en passe d’être
réédité. Lors de l’édition initiale il a été passé au peigne fin par mon
directeur de collection, puis par une correctrice engagée pour la sortie des
livres de la rentrée de septembre.
Disons-le
tout de suite, Diabolo pacte ne fait
ni dans la pudibonderie ni dans le politiquement correct et se vautre avec
délice dans le lit de l’irrévérence. Il est sorti à une époque pourtant pas si
lointaine qui connaissait à peine le terme de wokisme. J’ai eu la bonne
surprise de constater lors du retour de lecture d’une jeune chargée de mission
éditoriale des éditions
d’Avallon que mon Diabolo n’était pas prié de mettre de l’eau dans son
soufre. De ce point de vue-là on ne me cherche pas des poux dans la tête.
Certaines
remarques m’ont surprises, d’autres m’ont paru pertinentes au point que je les
ai suivies et que j’ai modifié en conséquence un texte corrigé, publié et primé
à sa sortie.
Il
en va de même pour mon recueil de nouvelles. J’ai choisi une maison
toulousaine, les éditions Auzas,
pour des raisons de proximité évidentes. Mais pas que. En mars 2022, deux
membres de cette maison associative assistaient à la remise des prix du
concours des Arts Littéraires à Saint-Orens-de-Gameville, près de Toulouse. Un
recueil inédit de mes poèmes de jeunesse recevait la mention spéciale du jury.
Lors du cocktail, ces dames des éditions Auzas m’ont confié que chaque texte
publié, y compris les romans, était lu à voix haute. Cette démarche m’a séduite
et je suis en train de lire le texte avec les propositions de modification.
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