Ce que j'écris, pourquoi, pour qui et les surprises de mon parcours littéraire

vendredi 10 novembre 2023

Un auteur travesti en vaut-il deux ?

Une tendance qui commence à faire jour dans les salons du livre : le déguisement, et pas que pour Halloween, dont, soit dit en passant, je n’ai rien à cirer.

Ce 8 octobre, j’étais dans un premier salon très réussi, en plein Gers, quand j’aperçois une invitée tout droit sortie du Moyen-Âge. Non, ce n’était pas une voyageuse temporelle, mais une romancière (ce qui me permet d’éviter l’autrice qui me crispe, si vous voulez savoir pourquoi, cliquez sur le lien) bref une romancière inspirée par Aliénor d’Aquitaine. Il faisait chaud ce dimanche-là, et Aliénor se devait d’être couverte de la tête au pied même si son nez chaussait des lunettes parfaitement anachroniques.

Donc je me dis que je devrais peut-être me déguiser en Elwig von Sankt Märgen, héroïne de cape et d’épée ayant adopté la jupe-culotte pour voyager à cheval. Peut-être qu’une cravache finirait de convaincre de futurs lecteurs hésitant à se faire la malle avec Elwig de l’Auberge Froide.

Mais j’ai plus commode. Nécessité m’est faite en effet de faire partir comme des petits pains le nouveau Diabolo pacte, très gouleyant en bouche. Non contente de me vêtir de rouge, couleur emblématique des taureaux (et j’en suis un !), je pourrai me coller sur la tête une paire de cornes (que je porte peut-être déjà sans le savoir) de diablotine. Loin de maîtriser l’art de modifier mes portraits, je me contenterai de poster les premières de couvertures, car l’important, pour m’éviter l’enfer de l’anonymat, c’est que Diabolo pacte vous fasse succomber à la tentation.



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