Une tendance qui commence à faire jour dans les salons du livre : le déguisement, et pas que pour Halloween, dont, soit dit en passant, je n’ai rien à cirer.
Ce 8
octobre, j’étais dans un premier salon très réussi, en plein Gers, quand j’aperçois
une invitée tout droit sortie du Moyen-Âge. Non, ce n’était pas une voyageuse
temporelle, mais une romancière (ce qui me permet d’éviter l’autrice qui me crispe, si vous voulez savoir pourquoi, cliquez
sur le lien) bref une romancière inspirée par Aliénor d’Aquitaine. Il faisait
chaud ce dimanche-là, et Aliénor se devait d’être couverte de la tête au pied
même si son nez chaussait des lunettes parfaitement anachroniques.
Donc
je me dis que je devrais peut-être me déguiser en Elwig von Sankt Märgen, héroïne de cape et d’épée ayant adopté la
jupe-culotte pour voyager à cheval. Peut-être qu’une cravache finirait de
convaincre de futurs lecteurs hésitant à se faire la malle avec Elwig de l’Auberge Froide.
Mais
j’ai plus commode. Nécessité m’est faite en effet de faire partir comme des
petits pains le nouveau Diabolo pacte, très
gouleyant en bouche. Non contente de me vêtir de rouge, couleur emblématique
des taureaux (et j’en suis un !), je pourrai me coller sur la tête une
paire de cornes (que je porte peut-être déjà sans le savoir) de diablotine.
Loin de maîtriser l’art de modifier mes portraits, je me contenterai de poster
les premières de couvertures, car l’important, pour m’éviter l’enfer de
l’anonymat, c’est que Diabolo pacte vous
fasse succomber à la tentation.
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