Ce que j'écris, pourquoi, pour qui et les surprises de mon parcours littéraire

samedi 24 juin 2023

Paroles de locomautrice

Mon dernier salon du livre remonte au 22 avril et le solstice d’été approche. Mon prochain salon est prévu à l’automne. N’allez surtout pas croire que certains organisateurs me boudent : soyez en sûrs. Il y aura de quoi débloguer sur le sujet, mais plus tard.

En attendant, revenons au 22 avril. Un couple fait halte devant ma table où, mes nouveautés n’étant pas parues, la science-fiction, en l’occurrence les 2 volets de Poussière de sable, côtoient Elwig de l’Auberge Froide. Deux affiches mettent l’ambiance : une affiche pour la mention spéciale du jury du concours des Arts Littéraires pour la SF. Je n’ai plus d’éditeur auquel demander le bandeau du prix, alors je me suis bricolée quelque chose. Une affiche pour mettre l’ambiance agrémentée de la couverture et de ma photo : Le thriller franco-allemand, Elwig de l’Auberge Froide, un roman qui souffle le chaud et le froid. Le couple s’empare du livre, lit la 4ème de couverture, feuillette en grapillant des phrases au hasard. Le monsieur me tend le livre pour une dédicace. Pas un mot n’aura été prononcé. L’idéal pour la piètre bateleuse que je suis et dont le beau stylo s’exécute avec ravissement.

Mais à la radio, pas question de laisser l’intervieweur se débrouiller tout seul. L’auteur est invité pour parler de son livre.

Les gens croient que c’est simple :

C’est ton bébé, qu’ils disent.

Ce sont surtout des enfants rebelles qui se sont émancipés très tôt de ma tutelle, crachent par terre et claquent les portes.

D’où me viennent les idées ?

Je n’en sais fichtre rien, sauf qu’il m’en vient une de nouvelle à chaque pas que je fais. Plus j’en ai, plus il m’en vient.

Dernièrement, je suis passée sur les ondes de deux radios locales. Jean-Pierre et Philippe ont lu Diabolo pacte. Ils ont aimé. Ils savent en parler. Chaque fois, je suis surprise de ce que les lecteurs trouvent dans mes écrits et que je n’ai pas vu. Il faut dire que, m’étant contenté de les écrire, je ne les ai pas lus.

Ce que personne ne sait avant que je le raconte, c’est dans quel contexte ont émergé mes romans, et il en un de différent pour chacun, amusant à leur façon.

Lors de ma dernière interview, je me rends compte, au fur et à mesure, de la charge personnelle investie dans l’histoire et le vécu des personnages. Je me suis arrêtée au bord de l’aveu quand j’ai cité, dans Diabolo pacte, l’hommage que Josette Gougeard rend à sa mère.

 C’est en pensant à ma mère que je m’envolai sur le geste parfait de l’ouvrière spécialisée, prestidigitation dont la rapidité rend invisible le déroulement de chaque phase, un geste parfait, injustement méprisé, parodie de spectacle qu’on pourrait prendre pour une œuvre d’art s’il était l’expression de la créativité humaine, non de son aliénation.

 La prestidigitatrice, c’est ma propre mère qui vivait encore du temps où j’écrivais ces lignes. Depuis toujours, j’étais ébahie en la regardant enfiler, à la vitesse de l’éclair, la paire de lacets dans les œillets de mes chaussures Converse, cauchemars des autres mères. Certaines avaient beau être diplômées et ramener de belles payes à la maison, aucune n’était capable d’égaler la mienne, formée sur la chaîne.

Préparez vos oreilles : vous connaissez ma tête, vous avez aussi le son.

Avec Philippe Gilbert qui anime "Paroles d'auteur"


samedi 17 juin 2023

J’ai rêvé d’être traduite.

Encore un vœu dont la concrétisation tarde à venir. Et pourtant, Dieu sait que j’ai le bon pedigree. Des études d’allemand et des séjours prolongés outre-Rhin, ça vous forge une vocation. Non que j’ai souhaité devenir traductrice littéraire. L’unique projet que j’ai entrepris jusqu’à le mener au bout consistait à traduire l’épopée en vers du poète post-romantique Nikolaus Lenau : Les Albigeois. Comme son nom l’indique, l’épopée en question couvre du début à la fin la tragédie cathare qui ensanglanta le territoire de l’actuelle Occitanie au XIIIe siècle. Toulousaine, poète et germaniste, la sainte trinité pour remporter ce défi : il fallait que ma traduction fût de la poésie tout en respectant la rime et la versification. Un tour de force peu commercial, salué certes par les éditeurs sans toutefois vaincre leur frilosité.

Non, je n’ai pas envie de traduire des romans allemands. Je préfère écrire les miens.

Quand mon thriller franco-allemand, Elwig de l’Auberge Froide, est sorti à Genève aux éditions Pierre Philippe, j’ai pensé qu’il serait aisé d’en faire paraître la traduction chez un éditeur de Suisse alémanique. Eh bien, non ! Sa seule version est française. L’allemand s’y trouve mêlé si bien que le lecteur n’a pas besoin d’en connaître un seul mot pour comprendre les phrases insérés dans le corps du texte.

Les éditeurs devant rémunérer les traducteurs, les calculs sont vite faits. Et ce n’est pas moi qui me risquerait à traduire un texte littéraire, fût-il le mien, dans une autre langue que ma langue maternelle. Elwig de l’Auberge Froide ne saurait être traduit que par un germanophone, autrement dit un auteur dont la langue d’arrivée est l’allemand.

Je rêve de posséder un jour un exemplaire où je pourrai lire en bas de page : auf deutsch im Text. En attendant, je me conterais d’être traduite en chinois ou en coréen.

Librairie Privat



 

 

 

 

 

jeudi 8 juin 2023

J’ai rêvé de paraître en poche

Quand le livre est tiré, il faut le vendre. Le vendre est une autre paire de manches que l’écrire et demande des talents que nous, auteurs, ne possédons pas forcément, surtout quand l’éditeur n’a pas accès aux prescripteurs de livres ayant l’écoute du public.

Or, l’éventuel acheteur regarde certes la couverture, le résumé, grapille quelques phrases, histoire de jauger le style. Normal quand il s’agit d’acquérir une œuvre d’art. Mais, au passage, il jette aussi un œil sur le prix. Et je me mets à sa place : Est-ce que ce livre vaut le coût ? Vais-je risquer vingt euros sur un roman dont je n’ai jamais entendu parler, à part sur les réseaux sociaux, espaces privilégiés de l’autopromotion décomplexée ?

Eh oui, le prix ! C’est alors qu’une parution en poche, bon marché par définition, tombe à point nommé. Le lecteur aurait peut-être moins de réticence à mettre la main à la poche.

Certes, des achats aussi peu utilitaires qu’un livre de fiction grèvent lourdement nos budgets : smartphone dernier cri, tatouage qui coûte la peau des fesses (je sais, c’est facile), etc. N’empêche, il n’est pas conseillé d’assener de tels arguments dans une librairie ou un salon du livre.

Donc nous sommes nombreux à rêver d’une parution en poche, la vraie : Pocket, 10-18, Livre de poche. Ou bien J’ai Lu. D’ailleurs, j’ai espéré y être éditée. Mon premier éditeur, celui de Diabolo pacte, avait une amie éditrice chez J’ai Lu. Elle aurait sélectionné trois titres de son catalogue, dont le mien. Malgré ses relances, mon éditeur n’aurait jamais obtenu de réponse. Comme quoi, dans ce milieu, la politesse est considérée comme une perte de temps… et d’argent. Je ne me risquerais pas sur l’amitié.

La suite, vous la connaissez : mon premier éditeur fait faillite, mais, miracle, Diabolo pacte vient d’être réédité. La couverture est magnifique, la 4ème de couverture alléchante, le prix de vente a été fixé à 20 , et non à 19, à la demande de la Librairie. Par contre, il paraît aussi au format électronique pour moins de 8 .

Broché ou poché, qu’importe le format. Mettre un lectorat dans sa poche n’est pas à la portée de toutes les plumes. La qualité de l’encre ne fait pas tout, il faut aussi un zeste de bol. Fait-il défaut, le ras-le-bol est proche avec la tentation de ranger ses outils, définitivement. Après tout, prendre de grands bols d’air dans la nature paraît plus sain que chercher l’inspiration en pianotant entre quatre murs sur un clavier d’ordinateur.



mercredi 31 mai 2023

Le scoop de la Pentecôte

Le dlog réclame sa pitance hebdomadaire, grogne, exige que je puise dans mes réserves  pour remplir sa gamelle. Or, en ce week end de Pentecôte, mon frigo est quasi vide. Qui plus est, mon imagination se doit de demeurer incandescente, le défi consistant à mettre à l’intégrale de Poussière de sable un point final en forme de feu d’artifice. Sur la fin, l’écrivain n’a pas plus le droit de se louper que sur l’incipit, qui ne doit jamais être insipide. Car, comment voulez-vous que le lecteur ait envie de tourner la page pour connaître la suite, si le début est plat et sans saveur ?

Donc, n’ayant rien de racontable au frais, croustillantes anecdotes ou profondes réflexions, je vais vous parler en direct : du vrai, du concret, sans fioritures.

Samedi, j’avais double rendez-vous à Saint-Orens-de-Gameville, agréable commune de la banlieue toulousaine. Le premier, à la librairie Des Livres et Vous, le deuxième à la médiathèque. Pas question de paraître en cuissard cycliste, ce qui exclut que je prenne le vélo, moyen de transport individuel pourtant fort commode. N’ayant pas de véhicule à disposition, je prends le métro, puis le 83. Le bus, pas le Var. Je marche jusqu’à la librairie. L’avenue de Gameville est en travaux. C’est le bazar. Je retrouve le libraire, qui doit me recevoir le samedi 24 juin, et fait la connaissance de l’écrivain en dédicace, Anne Waddington, mon 1er rendez-vous. En effet, Anne organise le salon de Cépet auquel elle m’a conviée. Si ma biobibliographie lui a plu, elle souhaitait voir ma tête, ce qui n’a pas pris des plombes. J’en profite pour me faire dédicacer son dernier livre. Dans un autre article, je vous raconterai par quels détours je suis tombée sur les écrits d’Anne Waddington.

Je descends à pied à mon 2ème rendez-vous, la médiathèque. N’ayant plus d’éditeur pour ma SF, en l’occurrence les 2 volets de Poussière de sable, je fais don de mes Légendes ourdiniennes. Je retrouve Maryse Weisser Macher, bibliothécaire qui est aussi auteur et dont j’ai apprécié le polar Le chant des sirènes, estival certes mais qui peut se lire aussi bien sur la plage qu’au coin du feu.

L’aventure commence après que j’ai quitté la médiathèque. Je marche en direction de Toulouse. Le samedi, les bus sont rares, linéos cadencés ou bus ordinaires. Le 83 est tout, sauf un linéo. Je ne sais pas trouver l’arrêt situé en dehors de l’avenue de Toulouse. Alors je continue à marcher dans la même direction jusqu’aux prochains arrêts de bus. Heureusement que j’ai choisi pour l’occasion de me chausser de snickers alliant l’esthétique au confort. J’arrive enfin dans une zone desservie, hésite, puis me dirige vers un abri bus. Soudain j’aperçois une voiture bleue qui se dirige vers moi. Je crois reconnaître celle de mon équipier vélocipédique. Eh non ! Il s’agit d’un membre de l’Académie des Livres de Toulouse, dont je fais aussi partie, et qui me propose de m’amener à une bouche de métro. À noter qu’en chemin nous n’apercevrons pas l’ombre d’un linéo. Conclusion : j’ai pris le métro à Marengo. Si vous n’êtes pas toulousain, ça ne vous dit rien et même que vous vous en fichez.



 


mercredi 24 mai 2023

Y a pas photo

Aujourd’hui je n’écrirai pas sur le fond, à savoir sur le sens ou le contenu de mes livres, je me contenterai d’effleurer la surface, de tirer à moi mes premières de couverture. Mes, façon de parler : mes couvertures sont le fruit du talent de mes différents éditeurs, mis à part le cas particulier de Coup de grain (pour en savoir plus, cliquer).

Je vais encore enfoncer une porte ouverte. La couverture constituerait l’aimant indispensable, capable de capter le regard et l’intérêt du futur lecteur. Attractive et porteuse de sens, arborant le titre et le nom de l’auteur, elle serait, en quelque sorte, le pitch en images.

Prenons un cas qui m’intéresse au plus haut point : le mien et celui de mon premier roman, Diabolo pacte, paru fin août 2009. Les couvertures de mon éditeur n’étaient pas hautes en couleurs : jaune avec un liseré rouge avec la mention facéties pour la collection du même nom. En son centre, une caricature de Boll en noir et blanc : celle de Josette Gougeard, caricature de la ménagère de plus de 50 ans. Ce type de couverture, sobre, conférait son identité à la maison d’édition. Mon nom était inconnu au bataillon, contrairement aux auteurs publiés notamment dans la prestigieuse collection blanche de Gallimard. Or, Diabolo pacte reçoit un prix littéraire à sa sortie et il est retiré… avec le bandeau du prix intégré à la couverture. Quelle fierté ! Qui ne dure guère, car la maison boit le bouillon et je retourne à ma galère. Nous sommes début 2011.

Août 2022, je tombe par hasard sur la fenêtre d’un éditeur demandeur de romans libres de droit publiés à compte d’éditeur. L’occasion faisant le larron, j’envoie Diabolo pacte. Bingo ! Il ressuscite sous une nouvelle peau, colorée en diable. Le choix de Valentine Flork, la graphiste des éditions d’Avallon sont à l’opposé. Au placard, Josette Gougeard. Marylin (toute ressemblance avec Norma Jean est volontaire) crève l’écran. Derrière sa blondeur lumineuse, se profile, dans le reflet du miroir, le profil obscur du Prince de ce Monde. Ah ! Que je ris !

En quels termes mes interviewers de la radio vont-ils décrire la couverture de mon Diabolo pacte nouvelle cuvée ? Quel sera son pouvoir d’attraction en librairie et dans les salons ?

La première réponse tombera le 7 juin. Pour en savoir plus, cliquer sur mon actualité.



vendredi 12 mai 2023

Le tireur le plus rapide de Saint-Germain-des-Prés

Dégainer le stylo plus vite que son ombre, voilà le challenge des Lucky Luke de la littérature. Tirer  5 coups en 4 ans, diable ! Ça, c’est de la performance, surtout quand on occupe de hautes fonctions en des périodes pour le moins tourmentées, disent déjà certains. Ce n’est pas sur ce terrain que je m’aventurerai, mais sur l’autre : une année, un livre ! Certes pas plus, mais pas moins.

4 livres en 5 ans, alors que ma personne, en 14 années, n’a fait paraître que la modeste somme de 6 livres. Entre Diabolo pacte et Elwig de l’Auberge Froide, entre Elwig de l’Auberge Froide et Poussière de sable, l’épopée euskalienne, puis entre Poussière de sable, l’épopée euskalienne et Poussière de sable, Légendes ourdiniennes il ne s’est pas écoulé moins de quatre ans.

4 ans entre mes 1er et 2ème roman, si bien qu’après une interview à la radio au sujet de mon Elwig la journaliste m’a fait part d’un souhait qui m’a mis du baume au cœur :

J’espère que pour votre prochain livre vous nous ferez moins attendre.

Vœu réitéré quelque temps plus tard par l’organisateur d’un salon du livre.

La raison de ce long intervalle ne tenait pas tant à moi qu’au monde de l’édition. Après la faillite de mon premier éditeur, il a fallu que j’en trouve un autre, et ça n’a pas été de la tarte même si mon 2ème roman avait été remarqué chez Belfond et Plon pour ne pas les nommer. Bref, j’ai dû, comme Calvin, m’exiler à Genève. Bien m’en a pris, car Elwig bouge encore et est toujours disponible.

En ce qui concerne ma saga de SF, Poussière de sable, si 4 ans se sont écoulés entre la parution du 1er et du 2ème volet, c’est qu’entre les deux mon éditeur et moi avons dû nous farcir la crise covidiste. Au sortir de la mêlée, fin 2022, je me retrouve donc sans éditeur (le mien ne se sentait pas de repartir à zéro) et avec un nouveau challenge sur les bras : m’en trouver un autre pour publier ma saga dans son intégralité et dans de bonnes conditions. Ce qui m’encourage, ce sont les lecteurs des 2 premiers volets qui me réclament la suite (que j’ai pour ainsi dire écrite).

Et je ne vous dévoile pas la face cachée de l’iceberg, étant dans la superstition que parler de livres qui ne sont pas parus porte malheur.

4 ans entre 2 livres. N’écrivant pas des romanicules, mais de l’imaginaire et des fictions à dimension européenne, il me faut un certain temps pour mettre le point final et les peaufiner. Elwig m’a accompagnée pendant 6 ans, le temps de me prendre des murges homériques à l’Auberge Froide. Je n’étais pas alors ministre du travail, mais professionnellement occupée, et je me levais souvent à 5 heures du matin pour me mettre devant le clavier avant de partir au boulot.

Enfin, face à la verdeur de certain passage torride du nouveau Lucky Luke de l’écriture, mon Diabolo pacte, qui ressuscite chez un nouvel éditeur dans toute son irrévérence, peut entrer direct dans la bibliothèque rose.

 

Parus aux éditions Pierre Philippe

 

jeudi 4 mai 2023

Page blanche et idées noires

Dans un article publié le 24 mars, je déclarais que le syndrome de la  page blanche m’avait, jusqu’ici, épargnée en tant que romancière. Jusqu’à présent, je me réjouissais en effet d’être passée à travers les mailles du filet. Je pourrais même me vanter de noircir l’écran blanc de mon ordi tant je fourmille d’idées. En outre, si je me relis plutôt deux fois qu’une, la rédaction est un exercice au cours duquel je sèche rarement.

En apparence, de quoi me réjouir. Et puis j’ai déchanté. En me plongeant dans la littérature, au sens médical du terme, je me suis rendu compte que le fameux symptôme touchait particulièrement les auteurs foudroyés par un premier succès, lequel les paralysait au moment de devoir renouveler l’exploit de produire un second best-seller.

Comme l’indique ma non-notoriété publique, la foudre m’a évitée. Par contre, c’est mon premier éditeur qui a été frappé, mais par la faillite. Ça commençait bien pour moi.

Donc, pour la suite, je n’ai jamais eu la pression, car personne n’attendait grand-chose. Je peux dire que, même si je bosse comme un âne, j’écris plutôt relax. Les moments où je crée sont les plus beaux, dispensateurs de joies fulgurantes.

Ce qui a douché mes illusions, c’est la mémoire. D’un coup, m’est revenue la boutade de Louis Jouvet vis-à-vis d’une starlette affirmant qu’elle n’avait jamais le trac :

Ne vous inquiétez pas, ça vient avec le talent.

Qu’importe si c’est plutôt sorti de la bouche de Sarah Bernhardt. Car, depuis, j’ai des doutes. Et si le syndrome de la page blanche ne concernait que les auteurs talentueux ? La question se pose : dois-je continuer à noircir mon écran et à encombrer les datacenter ?

Louis Jouvet et Simone Renant/Quai des Orfèvres 1947


Les livres aussi ont une peau

Passons de la nouvelle à la poésie, du réel ( Coup de grain ) au rêve ( Mon opium est dans mon cœur . Commençons par la peau, la couverture,...